Une nuit folle du temps des années folles

Publié le par Je fais ce que je veux

 

rachaeldeckard.gif
Je vivais dans les années folles. 
Le temps d'une nuit, je le regardais partir. 
S'enfuir et mourir dans mes pensées frivoles. 
J'avais beau pleurer et crier rien ne le ferai revenir.

Je ne pouvais contrôler toutes les images que je voyais.
Et pourtant j'aurais aimé que tu te souviennes de moi.
Malgré tout ce qu'on avait vécu, j'étais ce qu'il ne restait pas en toi.
Et je perdais la partie, au fur et à mesure que tu m'effaçais.

Le temps de cette nuit, je me suis sentie accablée.
Pourtant, ton chagrin était bien plus grand que le mien,
Car c'est toi qui n'arrivais pas à te rappeler de notre lien.
Alors qu'en cette absence de souvenir, c'est moi qui pleurais.

Tu me regardais souffrir, en t'efforçant de te remémorer.
Et dans ta bagarre, c'est moi que peu à peu tu perdais.
Je pouvais mourir quand on effaçait tes baisers sur mes lèvres.
On t'enlevait de mon amour, en étouffant ma fièvre.

Cette impasse amnésique nourrissait mon désespoir.
Tu souriais à tout le monde, eux tu les reconnaissais.
Et moi, dans ton esprit, tu ne savais plus me voir.
Je t'avais perdue et dans les couloirs je vagabondais.

Les gens heureux autour de moi me blessaient.
Les années folles avaient fini pas m'user.
Et mon amour ne pouvait plus rien pour ton esprit.
Je me laissais donc perdre petit à petit.

Je te voyais te noyer dans ta mémoire.
Sans que tu saches ce que j'étais.
Les autres pouvaient tout te raconter.
Mais pourtant tu perdais ton espoir.

De me voir mourir sur mon fauteuil.
Pouvait parfois te briser le coeur.
Car tu n'y étais pour rien dans ce malheur
Et pourtant c'est toi qui formais mon cercueil. 

Le temps de cette nuit dans les années folles.
J'avais perdu l'amour de ma vie dans une noyade.
Je m'étais aussi égarée dans une longue et dure balade.
Finalement ce n'était pas tellement la fête aux idoles.

Le temps de cette nuit folle, j'avais hurlé à l'amour perdu.
Au lieu de danser avec la vie et l'homme que j'aimais.
Car l'amnésie et le noir dans son esprit me l'avaient enlevé.
Mes yeux se sont ouverts et mon cri s'éteignit dans la nuit tendue.




Elsa Bren

 

Publié dans Poèmes

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
P
<br /> <br /> Salut Elsa, tu vois je fais un petit tour sur ton blog. J'espère que tu as bien reçu mon mail et apprécié mes détails; Je vis bientôt mettre en ligne un atelier d'écriture que j'ai mené cet après<br /> midi. C'est une série de "Cadavre Exquis" que je vais monter tel quel avant retouche puis après... c'est à dire ce qu'on peut en faire comme poèsie, si j'ose dire... Faire que ces exercices<br /> ludiques, sans intérêt apparent, deviennent une véritable écriture, on pourrait dire : abstraite. A voir ces jours ci dans mon blog : http://s.prioullescoudrettes.over-blog.com<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> A plus tard l'amie<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Serge<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
E
<br /> <br /> Salut Serge,<br /> <br /> <br /> Oui, je vois que tu viens faire une petite visite. Très tard d'ailleurs. Je vais aller voir ton site et tes nouveautés dans l'imminence alors.<br /> <br /> <br /> <br />